L’OISEAU BLEU – Compagnie L’Argile

Compagnie L’Argile

L’OISEAU BLEU

DE MAURICE MAETERLINCK

Mise en scène > Eric Schlaeflin
Avec > Emmanuelle Bacou  Luca Biondoli  Trista Ma et Eric Schlaeflin
Création lumière > Marion Deplaix

Oiseau bleuOiseau bleu copie 2

Tyltyl et Mytyl, enfants de bûcheron, s’éveillent au seuil d’un grand voyage.
Bérylune, petite fée bossue, les envoie quérir l’oiseau bleu, le seul être capable d’enrayer le mal qui ronge sa fille. Aidés par un mystérieux diamant, accompagnés d’animaux, d’eau, de feu et de « choses », ils s’en vont arpenter d’autres mondes, apparemment magiques, qui s’avéreront étrangement familiers.
Le monde matériel et les pensées que l’on côtoie chaque jour s’animent, prennent corps et se révèlent à qui veut les entendre.

La pièce puise dans les superstitions populaires et la tradition ésotérique des contes
philosophiques du romantisme allemand. Maeterlinck, en traducteur de Novalis, décrit un périple initiatique au cours duquel la nature et des figures mythiques tiennent une place fondamentale pour éprouver les « voyageurs de l’âme » ; mais s’il est bien question d’une pensée sur l’être et la connaissance, elle passe par l’expérience pratique et le corps à chaque étape du voyage. Le conte se déploie en six actes et douze tableaux. Ils viennent pour la plupart, comme des images sidérantes et rêvées, fruits d’une imagination sans bornes. Malgré sa féerie, sa langue familière et enfantine, c’est une vision cosmogonique qui est à l’œuvre ici avec ses lois propres sur le mouvement et l’immobilité, la vitesse et le rythme, l’humain et le non-humain.
L’Oiseau bleu plonge son lecteur au cœur d’évocations visuelles fantastiques, presque
hallucinatoires. Les tableaux se succèdent, faits d’ombres profondes, de lumières et de couleurs intenses où évoluent des présences physiques et des apparitions spectrales. Ils montrent les liens possibles entre cette œuvre et les recherches d’ E.D. Craig sur le dispositif scénographique et le corps marionnettique, mais aussi celles conduites par Isidora Duncan dans le champ de la danse.
Lorsque nous nous détachons du regard théâtral sur la pièce, la magie du cinéma des premiers temps opère. Nous pourrions facilement imaginer y retrouver les vues à transformation de G. Méliès, avec ses apparitions extraordinaires…     Eric Schlaeflin

Contact Compagnie > contact@compagnielargile.com // (+33) 06 33 94 86 94                                               Facebook > @compagnielargile

Vendredi 23 mars 2018 à 16h00*

Samedi 24 mars 2018 à 20h00

Renseignement et réservation  >>>  04 42 70 48 38  /  la.distillerie13@free.fr

Tarif unique > 5.00€    ///    Adhésion obligatoire > 1.00€

Le Bar Associatif est ouvert une demi heure avant le spectacle

*Présentation adressée aux professionnels

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